Les pêcheurs à pied

La pêche à pied peut se définir par « l'ensemble des techniques de pêche qui sont pratiquées sur le ri­vage, dans la zone de battement des marées, sur les rochers et îlots, sans l'emploi d'une embarcation, par des pêcheurs se déplaçant essentiellement à pied ». Les principales espèces capturées sont les coquilla­ges (coques, moules, palourdes, tellines, praires, bigorneaux), les crustacés (crevettes) et quelques poissons (principalement la daurade et le bar).

On distingue différentes techniques selon l'espèce à récolter. Par exemple :

  • Les tellines sont pêchées à l'aide de dragues cali­brées tirées à reculons en bord de plage, à marée basse.
  • Les espèces fixées, comme la moule ou l'oursin sont décrochées à la main ou au crochet.
  • Les espèces enfouies dans le sable vaseux, com­me la palourde ou la coque, sont pêchées à la
  • main ou au râteau.
  • Les poissons sont capturés à la canne à pêche.

L'activité de pêche à pied est soumise à l'obtention d'un permis de pêche (devenu national en 2011). Ensuite, l'accès au gisement est généralement réglementé par l'octroi de licence de pêche ou de timbre, par la profession.

La période de pêche autorisée varie en fonction de l'espèce considérée. De 1 à 6 mois en moyenne, elle alterne avec une période de repos biologique permettant de préserver la population sauvage. Les pêcheurs à pied peuvent obtenir différentes licences de pêche, leur permettant de tourner sur l'année. Malgré tout, comme pour la pêche en eau douce, les pêcheurs à pied doivent souvent pratiquer une activité complémentaire.

  • Vendredi, 29 Juin 2012